Domaines d’action du pilier environnemental

Sols

Un sol en bonne santé est impératif pour garantir la bonne santé des plantes, des animaux, des personnes et de la planète. Un sol en mauvaise santé entraîne l’érosion du sol, le ruissellement de l’eau et une perte en nutriments et en biodiversité. Promouvoir un sol en bonne santé permet d’améliorer : les niveaux de matière organique et de biodiversité, la capacité à retenir l’eau et les nutriments, la qualité des aliments, la résistance aux nuisibles et aux événements météorologiques, la séquestration du carbone. 

Pour améliorer la santé des sols, il est crucial de : 

• Limiter la perturbation physique ou chimique du sol en adoptant des pratiques impliquant peu ou pas de travail du sol et en n’utilisant pas de pesticides, d’engrais ni de fongicides synthétiques ;
• Protéger la surface du sol, en cultivant des couverts végétaux ; 
• Augmenter la biodiversité, en intégrant diverses espèces de cultures, de plantes et d’animaux.  

Biodiversité

Protéger la biodiversité est tout aussi essentiel pour la préservation et le maintien d’écosystèmes sains. Respecter l’équilibre biologique et assurer l’abondance d’espèces pour aider à promouvoir et préserver la biodiversité, mais également à soutenir la création de sols sains. Il y a plusieurs choses que les agriculteurs peuvent faire afin de régénérer la biodiversité, notamment éviter les monocultures, réintroduire des zones sauvages (par exemple, des prairies permanentes, des haies, des bois et des arbres isolés, des marges et des angles non cultivés de champs, des zones humides, etc.) où la nature (notamment les espèces locales) peut se développer. 

Eau

L’eau potable est essentielle à la vie, c’est l’une des ressources irremplaçables en agriculture. 70 % de l’ensemble des ressources en eau potable sont utilisés par l’agriculture, et le manque d’eau est un enjeu mondial de plus en plus réel, notamment dans certaines régions du monde où le stress hydrique devient une question urgente. Si elle n’est pas gérée correctement, l’eau potable peut être gaspillée en grande quantité, ce qui fait augmenter les coûts et contribue à rendre cette ressource encore plus rare.

Fumier

La gestion du fumier se réfère à la réception, au stockage, au traitement et à l’utilisation des déjections animales de manière durable sur le plan environnemental. Il peut être stocké dans différents types d’installations. Le fumier animal peut être sous forme liquide, semi-liquide ou solide. Grâce à la gestion du fumier, ce dernier peut être utilisé comme engrais organique et peut donc éliminer le besoin en engrais chimique. Cette pratique a un impact très bénéfique sur le sol et permet également de réduire les dépenses liées à l’achat d’engrais.

Découvrez notre Politique de l’eau et notre Politique empreinte forêt